par Arsène Caens
/TERRAIN
—YVES BERGERET
Présentation
Yves Bergeret est un poète français né en 1948. Il publie depuis 1978 sous forme de recueils – L’Avance (1984), Poèmes de Prague (1998) etc. – de livres d’artistes en collaboration avec des plasticiens – Poèmes du grand atelier (2012), avec des gravures de Maya Mémin etc. – où des ouvrages d’anthropologie poétique de l’image – L’image ou le monde. Trois voyages vers les églises peintes de Chypre (2008), Couleur (2012) etc.
Il faut ajouter à cette liste d’ouvrages une somme importante – en réalité centrale et majoritaire dans l’oeuvre de Yves Bergeret – d’actions en extérieur (Martinique, Mali, Sicile, Alpes…) avec des « créateurs populaires », donnant lieu à autant d’installations in situ, généralement suivies d’expositions en musée ou en galerie. Ces réalisations aboutissent le plus souvent à des publications – Cadastre et mailles (2005), La maison des peintres de Koyo (2006) – utiles aussi bien à l’anthropologue, l’historien ou le critique d’art, qu’à l’artiste contemporain, plasticien ou poète à la recherche de voix neuves pour faire œuvre de sa parole.
De 2000 à 2009 Yves Bergeret à vécu plusieurs mois chaque année au sein d’un des neuf peuples Dogon du Mali. De ce séjour d’observation anthropologique et de création en collaboration avec des « peintres-cultivateurs » du peuple des Toro Nomu, Bergeret à tiré plusieurs expositions et ouvrages[1] témoignant de la transversalité de cette pensée symbolique devant laquelle les particularismes culturels s’estompent, révélant leur fond anthropologique commun. Au sein de ce peuple montagnard, animiste, qui révèle une utilisation de cette « langue-espace » dont Bergeret serait un transmetteur dans notre aire culturelle, celui-ci a pu procéder à un dialogue créatif avec un espace dont les virtualités symboliques sont en permanence ouvertes par le rite et « l’action de parole ».
La pratique poétique que développe Yves Bergeret, transversale et foncièrement contemporaine, l’amène à développer des collaboration avec les spécialistes les plus divers, révélant entre musiciens (compositeurs et interprètes), urbanistes, anthropologues de l’Etat, psychanalystes, ethnomusicologues… de nombreuses problématiques communes.
Problématiques
Yves Bergeret se dit d’abord « lecteur d’espace », cherchant à construire à travers le concept original de « Langue-espace » une alternative aux principales options créatives contemporaines.
En tant que poète tout d’abord, Bergeret entend affirmer le lien entre la parole et son lieu. Cette position, de manière centrale, s’appuie sur la notion de pensée symbolique, notion utilisée notamment en anthropologie pour désigner le mode de penser des populations extra-européennes, aussi présente dans nos traditions locales à travers les rites nombreux qui fondent toutes culture populaire. Dans les traditions animistes, un rapport de co-présence s’instaure entre l’être humain et son environnement, rendant possible un dialogue continu entre les multiples êtres parlant qui le composent, humains et non-humain. Dans cette modalité de rapport au monde, la parole se distingue en particulier pour ses possibilités de balisage de l’espace, selon un fonctionnement performatif permettant un découpage du réel et une action directe – bien que symbolique – sur lui. Ainsi le poème, loin d’être chez Yves Bergeret cet objet artistique de délectation privée tel qu’on l’imagine souvent, vise d’abord l’unité épique de la voix du lieu et de celle du poète dans l’indivision d’une parole se posant comme « fondatrice » et « ouverte ». La problématique du sens se place donc au cœur de cette entreprise, qui rejette au loin tout nihilisme d’inspiration romantique ainsi que tout esprit post-moderne lié à la notion de vide et de perte du sens.
Le projet poétique de Yves Bergeret décrit des objectifs originaux tant par rapport aux tendances de l’art contemporain que rapproché aux analyses des sciences humaines s’attelant à la question d’une sortie du paradigme moderne et de ses « impasses ». Du point de vue de la pensée symbolique, la voie de l’abstraction mathématisante (héritée par exemple de la pensée cartésienne), conduisant à un rapport d’extériorité par rapport à l’environnement dans laquelle se situerait le sujet percevant, se montrerait impuissante à rendre compte de la qualité réelle d’un espace conçu comme lieu de vie : sa densité de parole et d’humanité toujours en acte. Si une « lecture d’espace », au sens d’Yves Bergeret, existe, elle repose sur l’écoute, la saisie et la mise en relation des signes humains qui habitent tout lieu ; signes posés par l’homme, ou signes que celui-ci déchiffre et fait siens pour survivre et évoluer dans son milieu, sans profit, en un dialogue vital et constant avec lui. Toute autre approche manquerait alors ce principe de présence et d’altérité inhérent à tout espace en tant que tel, dont le poème seul peut articuler les êtres et les régions constitutives du lieu, en restituer le mouvement et la formule. Cette continuité postulée entre les capacités énonciatives de l’être humain, son vital et indépassable projet de construction de sens, et les virtualités agissantes du lieu et de ses ressources, se réunissent pour Bergeret dans l’unité d’un même principe : la parole. Le ruisseau au bord de la route est une parole, comme l’est telle roche accidentée qui permet le passage du muletier dans la falaise, poursuivant par soi-même une action performative égale à toute forme de balisage humain – un chemin tracé, une borne posée, une griffure peut-être machinale imprimée sur un mur… – en milieu « ouvert » (montagne, campagnes etc., espaces néanmoins très construits et riches en humanité) ou urbain. À supposer toutefois que celui-ci puisse s’inscrire dans la continuité d’une histoire, au cours de laquelle une densité humaine ait trouvé à se matérialiser dans de multiples signes, pour finalement pouvoir se retrouver aujourd’hui dans une activité de « lecture ».
—TERRAIN EN SICILE
Présentation
Pendant 10 jours cette année, j’ai eu l’occasion de suivre Yves Bergeret pour un séjour de création en Sicile. Il s’agissait de préparer l’installation et la lecture de 7 poème-peintures composant un cycle intitulé L’os léger, réalisant pleinement la « méthode » poétique de lecture d’espace développée par lui.
Tous les aspects importants de cette pensée étaient clairement apparents lors de ce projet d’installation-performance. Le lieu « à lire » en l’occurrence était la colline de Noto Antica, à 15 km de la ville actuelle de Noto, reconstruite dans la plaine après destruction du premier site par un séisme, en 1693. Dans les ruines de l’ancienne ville, où se mêlent fondations baroques, vestiges datant des invasions normandes au 11°siècle et grottes antiques se trouve un ancien couvent dominant toute l’île. Sa face sud, percée de sept fenêtres hautes, domine une pente longue qui descend sur 20 km jusqu’à la mer. Qui s’y tient regarde donc droit vers l’Afrique, recevant l’adresse de cet « autre » de l’Europe dont Yves Bergeret invoquait ici la présence, en dialogue avec le sculpteur local Carlo Sappupo ; chacun des sept poèmes peints du premier (un par fenêtre, déroulé le long du mur sur leurs 2,15 m de longueur) suscitait de la part du second une sculpture en fer lui répondant, grosso modo du même format (http://alimentumnotoantica.wordpress.com/).
Aspects et analyse
La méthode de lecture du lieu peut se décomposer en trois étapes importantes.
Lecture d’espace et écoute du site
La Sicile est pour Yves Bergeret un lieu symptomatique où l’Histoire, les mouvements humains du présent liés à l’immigration clandestine, et la menace permanente de l’Etna, se conjuguent, formant un espace de turbulences où la parole claire, dans sa dignité démocratique – comprise au sens primordial grec – est un projet à reconstruire sans cesse. Il parcourt les espaces, s’oriente dans les reliefs de l’île, s’associe avec des individus locaux – créateurs ou non – et, une fois choisi l’emplacement pour l’installation et la lecture de ses poème-peintures, compose finalement le poème du lieu.
Chez lui dans la Drôme, il a élaboré avant le séjour les sept parties de son poème L’os léger, qui donne finalement son nom à l’ensemble de l’installation-performance. Sur le plan de son contenu littéral, le poème fait parler directement – comme une personne – la Sicile : l’île, ses reliefs, et les multiples courants humains qui la traversent aujourd’hui. Y interviennent de façon singularisée les divers êtres de parole qu’il y a entendus, et dont il forme dans l’écrit une parole dénudée qui la résume, de façon à la fois archétypale et contemporaine. Parmi les voix entendues, celles invoquées dans le poème : l’île (1), puis deux strophes en forme d’aphorisme revenant sur l’île (2), l’homme fertile (3), l’homme sans nom (4), le poème (5), l’homme lucide (6), l’os léger (7).
Immédiatement après avoir utilisé le terme de « poème », il faut insister sur la réalité rustique et concrète, c’est à dire foncièrement non-littéraire de la démarche de Yves Bergeret. L’os léger en effet n’est pas d’abord un texte ; il fonctionne en premier lieu comme un recueil de voix réelles, entendues, sensées exister indépendamment de toute élaboration créatrice, et rendues présentes en personne dans la parole du poème. Ces voix, qui fonctionnent pour Yves Bergeret comme des réalités anthropologiques, presque des propriétés du lieu où elles prennent naissance, existent finalement par le poème qui leur donne forme et cohérence. Ainsi la poésie d’Yves Bergeret ne fonctionne pas sur les seules possibilités du texte, dans son rôle de renvoi par la désignation et la métaphore à une réalité topographique et humaine extérieure. Au contraire, il s’agit d’abord pour lui de prendre ses distances avec la plupart des conceptions littéraires modernes, qui conduiraient à scinder en deux sphères distinctes les régions du monde et du langage, suscitant en poétique un esprit d’autonomisation du texte et la spécialisation du poète dans le travail de la lettre. Bergeret propose face à cela une vision où la création doit se déployer dans l’espace physique du lieu qui l’abrite nécessairement – tout homme et tout créateur porte en lui la marque du lieu dans lequel il vit et crée – instituant avec lui un rapport de dialogue symbolique continu. S’éloignant radicalement du postulat post-moderne d’une réalité baignée dans un flux de signes coupés de tout locuteur – et ainsi de toute éthique – faisant disparaître toute perspective de contact avec le réel, Bergeret élabore au contraire une pensée du lien, de l’action et du sens.
Comment un tel projet peut-il s’articuler dans la facture de l’œuvre ?
Dispositif matériel
L’élément matériel de base de cette méthode est le « poème-peinture ». Généralement présenté sous forme de quadriptyque, il s’agissait en Sicile de long rouleaux évoquant dans leur forme les rouleaux de soie utilisés dans la peinture traditionnelle chinoise. Ainsi chez Yves Bergeret, le texte ne reste jamais seul : chaque voix de L’os léger prend ici véritablement corps, tracée à l’encre de Chine dans l’épaisseur du papier, et prenant place au milieu de multiples mouvements de couleurs. Ceux-ci, en jeu concertant à la surface du support, forment une tonalité sensible propre à la personne symbolique qui « parle » dans le poème, et réalisent à l’extérieur du texte un rythme timbré propre à chaque poème.
Indissociablement œuvre peinte et texte écrit, chaque partie du poème fonctionne donc comme une œuvre autonome. Exposée, installée, elle se combine avec autant d’autres, issues du même ensemble – comme les sept poèmes de L’os léger – ou pouvant rencontrer tel quadriptyque ou rouleau témoignant d’un autre lieu. On la déroule, la déplace, l’installe, la range : cette facilité d’existence dans le monde extérieur, matériel, vient de ce qu’elle naît à l’air libre et aspire à s’y tenir déployée, installée dehors.
Cet effort de sortie du texte, passant par l’extériorisation du sens dans la couleur et la forme libre, participe directement de l’élaboration d’une pensée de l’espace. Lorsqu’une œuvre est déroulée et mise en place, occasionnant une frappe colorée qui se signale dans le lieu, elle dispose là ce symbole humain qui s’adresse au site et rassemble vers lui l’attention des individus alentour. Le dispositif toutefois ne renvoie pas à directement à lui-même, en vue d’une quelconque contemplation de son élaboration formelle ou narrative – comme le ferait une œuvre d’art traditionnelle, « classique» ou « moderne » – ni ne cherche à susciter dans la conscience du « spectateur » un événement de rupture par rapport au réel qui l’entoure – comme dans l’art « contemporain » depuis Duchamp. Au contraire, si le poème-peinture installé peut fonctionner comme un instrument de lecture, au-delà de sa fonction « d’appel » au lieu et de balisage symbolique, c’est parce qu’il est en lui-même le support et l’inscription d’une approche concrète du site, que chacun peut s’approprier à neuf. À la manière d’une carte symbolique, il fait émerger non pas directement la topologie physique du lieu – souci premier du géographe, du géologue ou de l’architecte – mais plutôt une sorte de « topologie humaine », dans ses fondements anthropologiques, rituels et poétiques, inséparables de toute existence localisée et s’ancrant dans la durée. Bergeret s’appuie donc sur les multiples signes déposés dans l’espace qu’il parcourt, où les élaborations humaines de toute époque – chemins, découpages de territoires, tombes, grottes, fondations… – nées du lieu, en fonction de ses reliefs et de ses vents, s’articulent pour l’individu contemporain dans une sorte de langage immanent, faisant de tout espace un profond réceptacle de sens.
Les différentes voix qui composent le poème, dans la parole qu’il présente, sont elles-mêmes des constructions symboliques, que leur couchage sur la longueur d’un rouleau de papier permet de situer dans l’espace physique du lieu. Le dispositif recrée par cet effet de présence – fonctionnant comme présence réelle dans la perspective de pensée symbolique adoptée ici – une dimension de lien éthique avec l’œuvre en elle-même, qui cesse d’emblée d’être cet artefact strictement soit esthétique, soit conceptuel, où le sujet regardant n’observe finalement que son propre rapport avec un objet qui ne lui répond pas. Il s’agit donc d’un projet de recréation, ou plutôt d’une restitution, sous une forme d’abord scénographiée – selon un premier degré de lecture – mais plus exactement, ritualisée – si l’on accepte et valide la performativité du symbole – d’un principe d’altérité inhérent à tout lieu et à tout espace.
Les 7 poèmes de L’os léger forment autant de voix retraçant une géographie poétique du sol sicilien, par les divers courants humains qui le traversent, et que l’installation doit faire apparaître de façon dénudée, finalement universelle. Un ensemble choral, où chaque « dit », qui articule par la parole une voix singulière, soudainement dégagée et stable, se fait entendre dans l’accord formé par l’ensemble.
Parole en acte : l’ouverture du lieu
Une fois installés, les poèmes-peintures peuvent devenir les acteurs du poème dit et mis en acte. Si le cœur de ce rite artistique est bien la lecture des textes, la voix physique du poète sert ici de médium, voie d’expression par lequel les poèmes-peintures en personne parlent, et, à travers chacun d’eux, la dimension particulière du lieu qu’ils incarnent et font comparaître.
La notion de médium, comme vecteur de transmission et d’expression, est l’occasion de faire apparaître une virtualité supplémentaire de ce dispositif, permettant de saisir avec un peu plus de détail la fonctionnalité du langage pictural propre à la démarche de Bergeret. Si le poème-peinture doit se comprendre comme une inscription, c’est qu’elle contient la possibilité d’un déchiffrement à plusieurs niveaux, s’ouvrant à des prolongements interprétatifs d’un type particulier qui en parachèvent l’accomplissement dans l’espace : hors du texte, les formes gestuelles qui se déploient sur le papier posent en réalité une composition servant de base pour des improvisation musicales. Ces mouvements de couleurs prolongent le rythme profond du poème et son mouvement ; ils décrivent aussi un langage symbolique concret, proche de celui des arts premiers, de l’art brut ou de tout type de volonté de représentation non travaillée par un souci mimétique, comme chez l’enfant, les fous, vous ou moi. Une partition concrète en somme, sans code ni système, mais fournissant autant d’appuis permettant la réunion, sur le terrain de la forme, du verbe et du geste musical. L’habituelle mise en rapport de ces deux langages dans la tradition occidentale ne peut se concevoir qu’au sein d’une structure compositionnelle calculée et fondamentalement « écrite » ; ici Bergeret ouvre sa pratique au paradigme contemporain de la création musicale, souvent sorti du mode de lecture solfégique, et propose un support de création musicale à part entière (voir ici).
À Noto Antica, deux musiciens – Enrico Sorbello (violoncelle) et Savi Mana (violon) – spécialistes de l’improvisation en musique contemporaine ainsi qu’en musique traditionnelle sicilienne, se sont associés au poème, parachevant de cette façon le chant du lieu. La voie du poète, les interactions avec le support physique installé et les interventions musicales sont autant de modalité pour ce que Bergeret rassemblerait finalement sous l’unique terme de « parole », retrouvant peut-être dans le même mouvement, tant la liberté du geste créatif aux croisements des langages et des médiums qu’une forme de pensée métaphysique unitaire, aux possibles accents théologiques, voire mystiques. Est-ce là un paradoxe ?
Dans ce vaste projet de création, on peut remarquer que la combinatoire des langages, bien loin de susciter une logique d’articulation et de complexification d’un discours devenu plurivoque, débouche à l’inverse sur un gain d’unité et d’efficacité dans la transmission du message. Mais plutôt que de combinatoire, il faudrait parler ici de convergence des langages, surtout si l’on choisit de ce placer dans une perspective post-moderne – au sens de « venant après l’age moderne » – au sortir donc de la logique d’autonomisation et de dissociation des médiums et des langages ; ou plus exactement, remarquer leur indistinction première dans le canal indivis d’une parole fondamentale et universelle, qui est en effet le vrai propos d’Yves Bergeret.
BILAN PROVISOIRE
L’éthique essentiellement non-individualiste que propose Yves Bergeret répond en partie à une époque où le problème du lien social et humain se pose, sous la forme d’un enjeu vital. Pourtant, l’objectif n’est pas de dénoncer un état déviant du monde contemporain, et ce même si la philosophie poétique d’Yves Bergeret n’en partage ni les valeurs dominantes ni l’éthique quotidienne qui en résulte ou leur répond, bien éloignée des principes de la vie rustique qu’il mène en montagne et par le monde. Il s’agit plutôt à partir de cela de faire œuvre, situant sa recherche dans le terreau de cet universel anthropologique que serait le rapport à l’Autre à l’intérieur d’une pensée du lieu et de l’espace – « Autre » humain ou non-humain, bien que toujours « parlant » –, dont la langue immanente est une source inépuisable de lien. Des implications politiques peuvent être tirées de cette vision « anthropologique » de la création, qui dépasse largement les habituelles problématiques artistiques, ou au contraire « post-artistiques », faisant alors référence à l’avertissement continu depuis le XIX° siècle d’une « sortie » du paradigme artistique et de sa perte. La pratique d’Yves Bergeret viserait plutôt un certain principe d’isonomie des langages, prenant place au sein d’une éthique explicite de la parole, ressource possible pour une création contemporaine en renouvellement.
[1] Si la montagne parle, éd. voix d’encre, Montélimar, 2004
Montagne e parola, éd. Gangemi (bilingue), Rome, 2005
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