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Godefroy (-texte en cours de remaniement-)

par Bertrand Agrech

*

Ce récit nous parle d’un viel homme inconnu dans ce monde. Son nom n’évoquera probablement pas grand chose pour vous mais sachez qu’il est en vérité un grand monsieur qui possède dans son vieux sac d’aventurier, une véritable histoire.

Je vivais dans un foyer. Un foyer catholique, pour être plus précis. J’avais une chambre simple au premier étage. Le premier, le deuxième et le troisième étaient réservés aux mecs. Le 4e et le 5e étaient pour les filles. Interdiction totale de se mélanger par étage entre filles et garçons. Chaque type était incité à manger avec le ou les gars de son étage, dans une cuisine commune. C’est de cette manière-ci que mon foyer fonctionnait.

A vrai dire, chacun faisait comme il voulait, en dépit d’un certain nombre de règles à respecter. En outre, comme toute règle, celles-ci pouvaient se contourner aisément. Bien sûr, à bon entendeur.

Avant mon entrée dans cette établissement, j’avais pas mal d’a priori à venir ici. Si l’homme cliché voulait prendre ma place pour vous raconter, il parlerait des personnes coincées, des filles qui ne te parlent que de Jésus, des types qui ont une seule idée dans la tête et qui cherchent à te convaincre que ce qu’ils disent est l’unique vérité, etc.

Et bien, cet homme là, c’était moi.

En réalité, c’était très stupide car je jugeais sans le vouloir quelque chose que je ne connaissais absolument pas. D’ailleurs mon entrée s’était faite avec justesse. En effet, l’entretien de passage avec le maître de maison de l’époque s’était plutôt mal passé. Je pense avoir été victime d’un vrai « délit de sale gueule ». Il me parlait d’engagement, d’obligations et surtout d’interdictions. Que des mots qui, à ce moment de ma vie, me donnaient envie de vomir. J’étais tellement jeune et con que je ne voulais rien entendre. J’étais dans une sorte de provocation qui ne m’aurait amené nulle part.

Finalement, avec l’aide de contacts, je pûs prendre place comme résidant dans ce foyer. Je n’avais pas vraiment le choix n’ayant pas la possibilité de trouver un autre logement.

Quand on arrive dans un foyer, on rentre dans une chambre meublée mais complétement vide, en fait. Et à ce moment là, un contrat se passe entre elle et vous même :

« Ok on va passez un an ensemble tous les deux, alors on va devoir s’entendre. »

Les premières nuits sont assez dures. On ne se sent pas chez soi et, clairement, pour un mec qui n’avait pas trop envie de cotoyer un foyer, c’était assez déprimant. Je suis resté seul dans mon coin pendant un moment sans me faire d’ami. J’appartenais aux « fantômes du foyer », comme ils disent.

Les mois passent mais, heureusement, il existe des personnes très sympas qu’on rencontre, qui vous font changer d’avis et qui vous font prendre aussi conscience qu’il n’y a qu’un con dans cette histoire. Certes, on cotoie un milieu qu’on suspecte au départ, mais il y a toujours des gens intéressants, chaleureux et très accueillants. Et ça c’est le plus important, le reste on s’en fout.  Bref ça faisait peut être 4 ou 5 mois maintenant que je vivais ici et à vrai dire je commençais à m’y plaire. J’avais un lit, un frigo,  une grande armoire, une douche et des toilettes ; du luxe à l’état pur et sincèrement, se plaindre d’un tel endroit serait à la limite du blasphème.

Comme quoi, il n’y a qu’une façon de juger de manière juste, c’est d’expérimenter le sujet en question.

Dans chaque étage, il y avait un parrain qui venait pour parler avec qui voulait. Son rôle était de discuter avec les étudiants pour les aider, les conseiller, voir même les faire grandir : une oreille toujours prête à rester à l’écoute.

Notre parrain était un homme âgé. Le « vieux » qu’on peut croiser tous les jours dans la rue. Mais si, je vous parle de  celui qui est devant vous, qui ne vous voit pas et qui vous empêche de passer. Celui que vous trouvez lent et trop vieux. Celui qui provoque facilement chez vous un énervement dans votre humble esprit parce que vous n’êtes pas de la même génération et aussi parce que vous ne voulez pas comprendre.

Il s’appelait Godefroy de Noillat. Il avait pour habitude de toujours bien s’habiller, avec une vraie classe. Une chemise doublée d’une très belle veste blaser, un pantalon de soie et des chaussures toujours bien cirées. Il avait autour de 90 ans, quelque chose comme cela. Les gens du foyer parlaient de lui comme de quelqu’un de très gentil qui avait vécu une longue vie remplie de péripéties. Cela dit personne ne les connaissait vraiment, ces  « péripéties ».

Un soir, j’étais dans la cuisine, seul à préparer des pâtes en écoutant le merveilleux album  « Déjà vu » réalisé par les légendaires Crosby, Still, Nash and Young, quand soudain quelqu’un est entré. C’était lui. Jusque là, avec mon stupide comportement du début, j’avais toujours plus ou moins essayé de rester seul et donc loin de toute sorte de personnes. J’avais peur de parler avec lui. Je savais que j’allais m’adresser à une  personne d’un autre temps et que je ne serai pas vraiment moi-même.

Lourde erreur de ma part, très lourde. Il avait avec lui une petite valise. Il m’a salué, ce à quoi j’ai répondu :

« Bonsoir Monsieur. »

Je ne le connaissais absolument pas mis à part les dires que j’avais pu entendre à propos de lui et les rares fois où je l’avais vu. Mais cette fois-ci, ce soir là, j’étais bloqué, je ne pouvais éviter la discussion. En effet, cela aurait été offensant à mon sens de m’éclipser une fois de plus alors que le vieil homme venait de loin, et cela spécialement pour nous.

Puis il m’a dit :

 » Alors toi, t’es le seul que je ne connais pas vraiment ». Ne me laissant pas répondre, il a enchainé toute de suite:  » C’est toi qui veux faire du journalisme ? »

 » Oui tout à fait »

A partir de là, un dialogue s’est très vite installé. Je ne sais pas pourquoi mais le fait d’avoir échangé deux trois mots avec cet homme me donnait envie de continuer à en échanger plus. De but en blanc on a parlé de ce que je voulais faire, mais surtout de ce qu’il avait fait lui. C’est là que tout devient très intéressant.

Godefroy possédait, en effet, la vie d’un veritable aventurier et d’un touche à tout, celle d’un grand voyageur qui peut finir sa vie en pensant qu’il a une bonne histoire à raconter. En dix minutes j’avais pû comprendre qu’il avait travaillé chez Phillips au cours des années 50 et, croyez le ou non, qu’il avait cotoyé tout une floppée d’artistes qui surfaient sur ce que je veux appeler « la légende ». On a alors brievement parlé de ceux qu’il avait rencontré. C’est ainsi que des noms comme Miles davis, Igor Stravinsky, Louis Armstrong, Nina Simone, Ella Fitzgeral, Duke Ellington, Serge Gainsbourg, Jacques Brel, Boris Vian, Henri Salvador, Michel Legrand, Yves Montand et bien d’autres ont raisonné dans cette banale cuisine d’un foyer dans le 15e. Je peux vous dire que je n’en revenais pas. Comment un type comme lui pouvait se retrouver ici ? Mon père m’a toujours dit que rien ne devait nous impressionner, mais en tant que fan incontesté de tous ces artistes, je désobéissais totalement. C’est alors que je lui ai  proposé de prendre un verre le lendemain pour discuter de tout cela.

Cette histoire qui n’est pas la mienne se présente à vos yeux pour rendre hommage à cet homme qui a fait bien plus que côtoyer le milieu du Showbiz ; cette histoire c’est celle de Godefroy de Noillat, un illustre aventurier, un vieux de la vieille, une légende parmi les légendes.

 *

Le lendemain, en bas, il m’attendait, toujours bien habillé. On a marché jusqu’au bar le plus proche : il y en a une quantité qui borde le métro de la Motte Piquet. On s’est assis sur une table et on a commandé deux bières. Il m’a apporté son autobiographie éditée de manière plutôt simple. Cet homme n’était pas du tout célèbre. Il ne faisait pas de conférence et son livre semblait plus être déstiné à des proches qu’à un large public. Ce qu’il m’a donné, c’etait une version non terminée, presque un brouillon.

Son autobiographie s’intitule Equipée sur les Chemins de la vie.

Je ne vais pas vous raconter toute sa vie car cela prendrait sûrement trop de temps. Mais à travers ce qu’il m’a raconté à cette terrasse de bar et les grands faits marquants de son livre, je vais vous livrer l’histoire qu’à vécu cet homme.

La première chose marquante pour Godefroy fût la douce terre de Banelle, son lieu de naissance. C’est vers ces chemins que notre ami a grandi au début des années 30. Banelle avait été choisie pour son calme et sa sérénité. Le village n’avait ni éléctricité, ni eau courante. La seule distraction qu’il avait pu connaître à cette époque était celle du facteur. Ce dernier arrivait sur sa bicyclette, livrant les nouvelles de la ville. Il s’appelait Chaufat et ce pauvre homme avait perdu son bras au cours de la guerre. En outre, le père de Godefroy avait été officier observateur d’un régiment d’artillerie pendant la guerre. Il avait donc pris une quantité de photos aériennes des champs de combat, peuplés de cratères lunaires. Godefroy me disait qu’il aimait regarder ses photos car elles lui permettaient d’imaginer tout un tas de chose. C’est d’ailleurs ces photos qui lui donneront plus tard l’envie d’en prendre lui aussi. Après la guerre son père se reconverti dans le travail de la ferme.

Cette époque illustre parfaitement le petit village de France d’après guerre qui tente de continuer à vivre comme auparavant. Ainsi, comme il me l’expliquait, les survivants de la guerre reprennaient le travail des champs tandis que les femmes, elles, préparaient le repas ou lavaient le linge dans les lavoirs. Le soleil,  l’herbe, les abeilles, les cours d’eau sont les choses quotidiennes que Godefroy a pu connaître tout au long de sa jeunesse. Mais cette douce période dut malheureusement prendre fin avec la mort de son père causée par un stupide accident de tracteur. Sa mère eu donc la lourde tâche de prendre en main sa famille ce qui la poussa à vendre la propriété, les biens et la terre. Il ne faut pas oublier que c’est une veritable épreuve de perdre un père puis  de vendre un patrimoine familial sans aucune possiblité de le sauver. C’est vendre une partie de soi, quelque chose qu’on a bati et qui dès cet instant ne se trouve plus en notre possession.

La seule solution était donc celle de continuer à vivre en prenant un nouveau départ. Une page se tourne mais une autre attend d’être découverte.

Après cela c’est le départ pour Nevers, avec l’arrivé de la seconde guerre. L’occupation, Godefroy l’a en effet connue. Il était jeune et devait avoir autour de 14-16 ans. Il a pu voir les hordes de prisonniers français et africains capturés par les allemands. Avec quelques uns de ces amis, il leur offrait de quoi manger et s’habiller chaudement, sans se faire repérer par les allemands ; une légère et belle forme de resistance.

En 43 il fut pris à l’Essec, et  pu partir suite à cela vers le continent Américain dans le but « d’améliorer son anglais », me disait il. Il y a un détail que Godefroy a tenu à me souligner : sa scolarité fût ponctuée de messages qui incitaient les élèves à construire leur propre personnalité. C’est ainsi que des phrases clef l’ont marqué, à l’image de :

« La chance sourit aux esprits mentalement préparés. »

« L’imagination est la plus grande des connaissances. »

« Penser comme tout le monde c’est ne rien penser. »

Et enfin:

« On ne peut ressembler à tout le monde si on veut être quelqu’un. »

Il m’a dit plus tard que c’étaient ces messages qui l’avaient poussé à prendre le dessus sur la vie, en choississant de partir à l’aventure. Le temps était donc venu pour lui de prendre la route pour une terre inconnue.  C’est donc en 1947 qu’il traversa l’Atlantique à bord de « l’United States ». C’était un paquebot américain, transformé en transport de troupes. « La mer s’était comportée comme une vrai garce » me racontait-il.

Arrivé à New york, son oncle s’était empréssé de l’habiller à l’image des habitants : un pantalon de flanelle gris, une jolie veste de tweed et un chapeau à la style « gangster ». Il voulait lui apprendre à être quelqu’un, du moins déjà en apparence. Une anecdote pour illustrer cela : lorsqu’il devait faire certaines démarches, son oncle lui avait appris  qu’il devait poser son chapeau sur le bureau pour faire preuve de plus d’assurance…

Une fois installé, Godefroy a tenté plusieurs jobs dont celui de garçon de café. Un souvenir qu’il avait en tête concernant cette expérience est que son patron préferait l’appeler François, car il trouvait que Godefroy sonnait beaucoup trop bourgeois et chevaleresque. Expérience après expérience, Godefroy décida de voyager dans l’état pour rejoindre ensuite le Canada, où un oncle et une tante résidaient. Là-bas, il pu comprendre ce qu’était « l’american way of life » en profitant des nouvelles structures : supermarché, radios, match de football américain…

Un jour où il était retourné aux Etats Unis pour quelques affaire, il prit la décision de revenir au Canada, et ce pour la raison qu’il était en fait sans papier. Ce petit détail l’amena d’ailleurs tout droit à la case prison. Mais la véritable raison est en fait beaucoup plus ridicule. Le fait s’était déroulé le 7 novembre, et malheureusement il neigait déjà pas mal en cette période. Du coup, ses chaussures cloutées s’étaient marquées dans la neige pour laisser croire ensuite au garde frontalier que ça pouvait être un prisonnier qui s’était échappé. Bref notre ami fini par passer Noël en prison. Il a donc pu cotoyer quelques assassins, voleurs, innoçents et sûrement certains vagabonds.

Toute cette histoire l’amena à mettre fin à son voyage américain pour rentrer à Paris. Il me racontait que lorsqu’il était arrivé dans la capitale, tout était petit, mais l’odeur familière du métro lui remontait le moral. C’est à Paris que Godefroy fit la rencontre d’un ancien professeur de droit commercial de l’Essec qui, par ailleurs, était devenu secrétaire général adjoint de la société Philips. C’est cette rencontre l’amena à travailler pour ce label.

« Tout est une affaire de réseaux, c’est tout ; rencontrer la bonne personne au bon moment ».

Alors quand je lui ai demandé quel job il avait, il m’a dit :

« J’étais affecté au service des crédits commerciaux et à l’audit financier des filiales et succursales française, de la multinationale hollandaise ».

Peu après avoir évolué dans ce métier, il finit par être affecté vers la filiale d’édition de disques, en création à cette époque au début des années 50. C’est donc par ce secteur que Godefroy a pu rencontrer un certain nombre de personne, ainsi que de nombreuses célèbrités. Lorsqu’il me citait encore une fois les noms des gens qu’il avait connus, et qui étaient même devenus ses amis, mes yeux s’ouvraient de plus en plus. Godefroy me racontait tout un tas d’annecdotes à leur propos et ceci pour chacun d’eux. Par exemple : Miles Davis avait bloqué sa trompette à cause d’un bout de lèvre coincé à l’intérieur lors d’un enregistrement pour la bande original d’un film. Godefroy était là pendant l’enregistrement et fait donc parti des personnes qui ont ensuite pu lancer cette anecdote devenue fameuse. Il me racontait aussi comment était Brassens, comment était Ellington, comment était Vian. Ce dernier, Godefroy l’avait bien connu. Il fut même témoin de sa mort dans la salle de cinéma où une des œuvres de Vian était projetée à l’écran. Les policiers l’avaient évacué après son attaque, ce qui se représentait une certaine ironie pour Godefroy, qui connaissait bien l’aversion de Vian envers les flics.

Et puis il y avait Louis Armstrong, le grand, avec qui Godefroy pu entendre certaine de ses plus belles mélodies à la trompette.

Lorsque Godefroy me racontait toutes ces histoires, mon esprit ne pensait qu’à une chose : la vie est tellement surprenante, elle vous fait rencontrer des personnes extraodinaires. Il n’y a pas besoin d’être beau, populaire, branché, sur la vague, pour être quelqu’un d’original. C’est ce que l’ont pense, raconte, écrit, transmet qui fait la personne unique que vous voulez être.

La destinée de Godefroy a évolué durant toute sa vie. Rien n’était statique. Son envie de découvrir d’autre endroits, d’autres personnes, s’est inévitablement imposée à lui. Je ne raconterai pas la suite de sa vie, celle après Phillips, si ce n’est qu’il est parti à Tahaiti, en Asie, qu’il a rencontré la femme de sa vie, qu’il a fondé une famille et qu’il vit toujours aujourd’hui en ce mois de décembre 2013.

Son livre est porté par une envie de vivre et de découvrir le monde, deux préceptes qui ont fait de lui un veritable aventurier.

Pour conclure cet hommage, j’aimerais citer un passage de son livre, Équipé sur les chemins de la vie. En effet, après avoir raconté son histoire, je pense qu’il serait bon pour vous d’entendre les belles paroles de cet humble aventurier:

« J’ai seulement voulu suivre le précepte chinois selon lequel un homme, dans sa vie, doit au moins planter un arbre, faire un enfant et rédiger un opuscule tout en entretenant le culte de ses ancêtres. Bien entendu, dans le feu de l’action, j’ai loupé quelques opportunités et commis quelques erreurs. C’est d’ailleurs souvent à l’occasion d’erreurs qu’on apprend le plus. Elles deviennent expériences. J’aimerais me voir réincarné et recommencer une vie sur terre, avec les acquis de mes 83 ans. Hélas on ne se baigne jamais deux fois dans la même eau, tout est passage et nos espoirs sont toujours de l’autre côté. Maintenant je suis juste un peu essoufflé, en approchant de l’arrivé du marathon, et j’entends en écho Louis Armstrong accompagné de sa trompette chantant :

Oh when the saints go marching in

Oh Lord I cant to be in that number

Oh when the saints go marching in.

En attendant, aujourd’hui est le premier jour qu’il nous reste à vivre. »

*

Louis Armstrong © Godefroy de Noillat

Michel Legrand © Godefroy de Noillat

Raymond Devos © G. de Noillat

Jacques Brel © Godefroy de Noillat

Duke Ellington © Godefroy de Noillat

Louis Armstrong © Godefroy de Noillat

Avec Duke Ellington © Godefroy de Noillat

Cadrans remercie Godefroy de Noillat qui a bien voulu partager ici des photographies inédites.

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5 réflexions sur “Godefroy (-texte en cours de remaniement-)

  1. Pacôme dit :

    Godefroy un grand homme à la fois à la porte des plus grands, et à la fois dans l’ombre de part son anonymat.

    Son livre et cet hommage, le font sortir de celui-ci !
    Très bel hommage, impossible d’être complet de part la vie tellement remplie de cet homme!
    Belle rencontre Bertrand !

    Pacôme, un habitant du foyer cité et un ami de Bertrand.

  2. PH dit :

    Très bien écrit Bertrand, ton récit provoque la même réaction que quand je croisais Godefroy au foyer: admiration et respect!
    Un point surtout: cette particularité qu’il a de s’intéresser franchement aux gens qu’il rencontre, et le souvenir exact qu’il conserve d’eux, qui m’avait marqué et que tu as raison de décrire (cf: « C’est toi qui veux faire du journalisme? »).

    • Source 2 : Jacques Vassal – Vivre Debout
      Entretien Vassal – Rauber :
      Enregistrement au Temple protestant. « Voici débute en forme de fugue un thème à la quarte, ensuite repris dans le ton, puis à la quinte. Il y avait des trompettes et des trombones. »

      Source 3 – Eddy Przybylski – La valse à mille revers
      Pour La lumière jaillira et voici, les techniciens, musiciens, producteurs et directeurs artistiques accompagnent Popp, Rauber et Brel dans le grand temple protestant.

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