Claude Guitton, né en 1968 en Allobrogie.
Transmetteur de mémoire pour sa nation et poète Vertacomicorii.
Il profite du vent d’idées que les mouvements voyageurs lui apportent dans les différentes gare des Alpes où il a exercé son métier de cheminot pour enrichir sa poésie et faire la rencontre de ceux qu’il appellera les gens des territoires de poésie souveraine.
Actuellement en poste à Lus-la-croix-haute, gare éphémère et fragile qui bénéficie d’un certain renom grâce à Giono, (Faust au village, etc…), lieu où la parole est accueillis de façon libre et égale, où un « Esprit de montagne » fédère des présences artistiques fortes qu’il recueil pour part dans un classeur à la libre consultation des usagers intitulé «Le début d’une histoire qui s’écrit en poésie par nos voyageurs… » .
Là, il élabore une Théorie des écarts, et fonde le Journal des écarts.
Il profite d’une rencontre haute en couleur et en poésie avec Yves Bergeret, qui l’invitera sur une de ses expositions à Paris, pour faire de la fête des écarts, (qui réuniras une douzaine d’artistes d’univers différents, [Poésie, peinture, sculpture, arts plastique, photos, vidéos, musique, land-art…], inaugurant un front commun de l’art), le moment de fondation d’une la maison nomade de la poésie.
Dernier campement de cette poésie : 28 Janvier 2014 Organise l’intervention « Gens des territoires de poésie souveraine – Vercors 2014 » à Die, où il articule une prestation de deux heures avec cinq intervenants, (Elisabeth Chabuel poète adaptée au théâtre et traductrice de la poésie albanaise, Patrice Marie poète-fabuliste et berger du Jocou, Cédric Rouzé réalisateur de film d’art de nature et d’essais, peintre et sculpteur, Richard Délias poète de rue section Vallis Clausa).
Poursuit ses collaborations avec Yves Bergeret, Patrice Marie, Cédric Rouzé et Lise Gielen.
Correspondance avec Dominique Le Boucher et Louis Fleury
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A l’accord des temps
J’échoue à me définir
Même si ma connaissance d’un passé plausible
Auquel je peux me rattacher
S’approfondit vertigineusement
Il manquera l’accord du temps présent
La force d’un lien, d’une volonté commune
Qui fait les nations
Alors je peux dire que :
Je suis né dans un désert de liens
Et qu’il y a grand péril à le quitter
Une arène, un chaos, voilà qui justifie
Il n’y a pas de retour à la destruction des liens
Que des actes manqués
Réminiscences d’un temps révolu
Marques d’humanité
Mais sans plus rien de sens
Qui suis-je alors ?
Je suis les milles et quelques livres que j’ai lu…
Et parmi eux, plus encore, les recueils de poésie qui ont compté double
C’est peu pour une culture !
Mais ces livres n’étaient dans la liste de personne
Ils ont constitué mon bordel organisé
Où j’ai su trouver tous les plaisirs, toutes les satisfactions
Ils ont été d’un désordre suffisant pou y cacher ma pensé
La construire, la restaurer à l’abri des regards indiscrets
Dans l’ombre chaleureuse de ceux qui ont su exprimer…
Ce qu’il y avait à dire
Eux son mon nomadisme enrichit de mes exils ponctuels
Quand je sentais ma réalité trop envahis
Claude Guitton
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