/EXTRAITS
e rifarsi dei gomiti,
fiancheggiando la scala
che porta agli ultimi rami
riferendosi sempre a uno
degli alberi, il più rivoltoso
quello che si proteggeva
con poco e rivolgeva a tutti
un unico saluto ossequioso
(la più verde speranza è
la foglia, la più silenziosa)
(ma l’albero che di speranze non ne ha,
ha il torso di tronco e le spalle cispose,
i rami insistenti e altri elementi misteriosi
il lato femminile del suo corpo è uno di
questi)
et se refaire des coudes,
flanquant l’échelle
qui porte aux dernières branches
se référant toujours à l’un
des arbres, le plus révolté
celui qui se protégeait
avec peu et adressait à tous
un seul salut obséquieux
(le plus vert espoir est
la feuille, la plus silencieuse)
(mais l’arbre qui n’a pas d’espoirs
a le torse de tronc et les épaules gluantes,
les branches insistantes et autres éléments mystérieux
le côté féminin de son corps est un
de ceux-là)
Le teste degli alberi piantano cimiteri di spiegazioni e teorie.
Anche quello era sfarsi, nella semplice irrimediabilità, della vita.
Les têtes des arbres plantent des cimetières d’explications et de théories.
C’était là aussi le défaire, simple, irrémédiable, de la vie.
(trad. Émilio Sciarrino)
A reblogué ceci sur inni in vaniet a ajouté:
Grazie ad Arsène Caens!